Dans un précédent article, j’ai pu essayer d’expliquer comment démontrer une aliénation parentale mais également la difficulté à obtenir gain de cause devant la Justice.
Aliénation parentale : comment prouver la manipulation des enfants ?
Traitant depuis plusieurs années de dossiers dans lesquels des enfants sont manipulés par l’un des parents et ayant suivi des formations sur ce sujet, il me semble qu’il est possible (voire nécessaire lorsque l’on est devant un Juge) de dresser le profil type d’un parent aliénant.
Tout d’abord, un parent réellement aliénant ou manipulateur a comme principal objectif de nuire à son ex-conjoint voire le détruire, et ce peu importe les conséquences pour lui-même mais également pour les enfants et leur relation avec le parent aliéné.
De sorte que le parent aliénant est le plus souvent dénué ou en manque d’empathie pour les autres et n’est concentré que sur son objectif, à savoir la destruction de l’autre parent.
La parent aliénant présente également souvent la spécificité d’être une personne particulièrement affable en société mais un tyran à la maison.
Ce qui fait que le parent aliéné a toutes les peines du monde à obtenir des preuves du comportement dénigrant ou humiliant du parent aliénant.
De même, le parent aliénant se présente le plus souvent comme une victime qui renvoie à l’autre ses propres manquements.
Il s’agit là du phénomène de « l’effet miroir » décrit par de nombreux professionnels.
Enfin, outre les manipulations régulières des enfants, le parent aliénant estime le plus souvent normal de mettre son enfant sur le même plan que les adultes en lui racontant tous les détails de la séparation.
La parent aliénant est ainsi dans la toute-puissance et ne donne le plus souvent aucune information sur ce qu’il s’est passé chez lui lorsque l’enfant y était, bafoue régulièrement l’autorité parentale pourtant censée être conjointe et va jusqu’à pousser l’enfant à espionner chez son autre parent et à lui raconter tout ce qu’il s’y passe.
Ce parent aliénant est souvent également le soi-disant « porte-voix » de son enfant à qui il autorise tout et qu’il ne laisse pas à sa place d’enfant qu’il convient d’éloigner au maximum du conflit parental mais qu’il intègre au contraire au conflit comme une partie prenante.
S’il n’existe pas de « portrait-robot » du parent manipulateur ou aliénant, il n’en demeure pas moins que de nombreuses similitudes existent dans nombre de mes dossiers.
Je suis naturellement à votre disposition pour évoquer ces problématiques complexes et vous pouvez me joindre au 01.56.79.00.69 ou par mail sur la page suivante